Mercredi 5 juillet
Méfiez-vous de l’eau qui dort même profondément, de l’eau stagnante des marais recouverts de lentilles vertes, de l’eau qui pétille de malice, de l’eau perdue des puits abandonnés, de l’eau glacée qui mord les mollets, de l’eau de vie qui brûle la gorge et de l’eau que les noyés recrachent sur les plages de l’été.
Je m’inquiète de la déforestation des aisselles et des pubis féminins. C’est tout un écosystème qui disparaît. Peut-être que l’injonction à ne plus porter de fourrure animale a été mal comprise.
Qui sait si dans ces niches écologiques nous n’aurions pas trouvé refuge une fois la planète totalement épilée.