Vendredi 14 juillet
Il a beau ouvrir la bouche, écarquiller les yeux, dilater ses narines et autres orifices, il ne parvient pas à s’échapper de lui même.
Seule sa pensée s’évade parfois et reste longuement dehors. Il a de plus en plus de mal à la rappeler bien que lui ménageant un espace douillet entre ses deux hémisphères cérébraux.
Il sait qu’un jour elle le quittera pour voler de ses propres ailes et il errera dans son for intérieur déserté où les courants d’air feront trembler ses dernières neurones.