Lundi 30 septembre
Je ne suis amoureux de rien
Je traverse la vie comme la rue sans regarder
Tu es venue je ne t’ai jamais prise par la main
Nous savons que tout est mensonge nous avons
Des tâches d’encre dans les mains
A chaque fois le jour se lève nous suivons les rails
Il n’y a pas de traîne pas de voile de mariée même la brume dans les branches
Le jour n’en finit pas de se lever
Jacques Bertin
Des yeux attendent, avides et patients à la fois. Ils ne cillent pas, n’espèrent rien, ils sont simplement ouverts à un autre regard. Un regard en absence, la mère des yeux ronds est ravie par son portable
Soudain, un galop sec et léger de feuilles mortes derrière moi. L’automne me poursuit mais ne me rattrape pas, pas encore…
