Lundi 25 novembre
A travers la vitre
Le village n’est que lumières rectangulaires ponctuant la nuit de jaunes pâles
Points blancs des lampadaires que la pluie anime doucement.
Noirs différents plus ou moins sombres plus ou moins clairs
C’est la nuit qui s’estompe et la frise des arbres plus foncée.
Une seule lueur faible, mourante, au loin n’éclaire rien du ciel qui insensiblement apparaît.
Le train repart…
Les lumières se multiplient soudain
Nous sortons de la nuit des arbres et le jour poursuit sa percée seulement contrarié par la masse opaque des nuages.
Je suis arrivé
