Samedi 4 mars
Méfiez-vous de l’eau qui dort même profondément
De l’eau stagnante des marais recouverts de lentilles vertes
De l’eau qui pétille de malice
De l’eau perdue des puits abandonnés
De l’eau glacée qui mord les mollets
De l’eau de vie qui brûle la gorge
Et de l’eau que les noyés recrachent sur les plages de l’été
