Vendredi 10 juillet
« Les mots vont profond : ils murmurent dès qu’on les touche et s’ouvrent sur des paysages engloutis ; ils dévoilent souplement, dans leurs jeux, les mouvements de l’onde de la parole… ils nous noient et nous renouvellent, ils délivrent l’ancienne vie vocale engloutie. Il y a une géologie charnelle, une histoire animale, une sexualité et des jeux de séparations et d’unions vivantes en chacun des mots. L’histoire de « l’apparition de la vie par la parole » se cache dans chacune de nos langues. Chaque mot que l’on souffle se souvient que toutes les choses ont été appelées une à une. »
Valère Novarina
Puissent-ils – portés hauts par nos voix nues- éradiquer le diktat du voir et restaurer nos envies touchantes de goûts odorants.
Merci pour cette pensée de Valère Novarina (que je cours chercher en italien) en ces temps de disette sensorielle.
J'aimeAimé par 1 personne
Traduction transalpine par Gioia Costa qui décrit très bien l’oralité de ses mots.
J'aimeAimé par 1 personne
« Des goûts odorants », cette correspondance entre les sens me fait penser à Shi tao: » Je parle avec ma main, tu écoutes avec tes yeux et nous nous comprenons, n’est ce pas, en un seul sourire. »
Merci de votre commentaire
J'aimeJ'aime
Merci.
J'aimeJ'aime
Merci.
J'aimeJ'aime