DES MOTS

Mercredi 4 novembre


Comme nous ne le regardons plus, tant il est vrai que les choses n’existent que par l’œil que nous posons dessus, le paysage qui défilait et berçait nos heures ferroviaires s’efface peu à peu.
Les vaches retournent à leurs ruminations, les villages se meurent autour de leurs clochers et les banlieues n’en finissent pas de graffer leur béton.
Le monde est désormais réduit aux écrans, si bien nommés qu’il nous sera bientôt caché à jamais.

Philippe Cognée, paysage, vue d’un train, 2013

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Réponse

  1. Avatar de carnetsparesseux
    carnetsparesseux

    et si, au contraire, c’était nous qui devenions flous et que le paysage ne nous voyait plus ?

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