Mardi 11 décembre
« Que tous les dieux me conservent, jusqu’à l’heure où disparaîtra mon aspect actuel, la notion claire, la notion solaire de la réalité extérieure, l’instinct de mon inimportance, le réconfort d’être si petit et de pouvoir penser à être heureux. »
Fernando Pessoa
Les nuits soudaines de décembre, la pluie qui brille sous les lampadaires poussée par un vent mouillé. Les envies de lumière, de soleil aveuglant sur la neige, de paroles de printemps ou du bruit des vagues les soirs interminables de l’été.
Échouer si prés du but. On ne peut échouer avant d’avoir commencé la traversée et quel meilleur endroit pour s’échouer que prés de ce que l’on convoite. Se noyer à deux brasses de la plage, c’est déjà sentir la douceur du sable et sa chaleur. Tant d’autres ont coulé en pleine mer.

Votre texte est superbe; très émouvant
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